L’information sur le secteur des plantes médicinales et aromatiques demeure très difficile à obtenir. Selon les données du Portail Bio Québec du CARTV, un producteur d’épices, 18 de plantes médicinales et 55 de fines herbes étaient certifiés biologiques au Québec en 2013. Toujours selon les données publiées par l’organisme, 35 entreprises effectuaient également le reconditionnement de ces végétaux pour la commercialisation.
Au Québec, les principaux marchés pour les plantes médicinales et aromatiques sont la santé, les cosmétiques, l’aromatique, les nutraceutiques et la fine cuisine. La certification biologique peut offrir un avantage à certaines entreprises qui désirent se démarquer autant sur les marchés intérieurs que d’exportation.
Les producteurs de plantes médicinales et aromatiques québécois font face à une concurrence féroce en provenance d’autres pays. Il semble que le développement de la filière québécoise passe par la transformation et la fabrication d’extraits de plantes.
Présentement, les possibilités de marchés sont très limitées pour les horticulteurs qui désireraient se consacrer uniquement à la production de plantes médicinales et aromatiques sans effectuer la transformation. Le marché actuel ne permet pas de cultiver quelques espèces sur une superficie assez grande pour permettre une mécanisation adéquate et une diminution des coûts de production.